Après la visite des derniers casinos au matin, on a fait un petit tour à l’Outlet Store de Vegas (en plus c’était les soldes !!!). Des prix de malade (genre 6 Levi’s pour 120€). Plein de fringues plus tard, on s’est quand même mis en route. Et vu que la chaleur de Vegas ne nous suffisait pas, on a décidé d’aller au point le plus chaud des USA et un des plus chauds au monde : La Death Valley…
Départ de Vegas à 15h, arrivée en enfer à 18h. Vu qu’on n’avait pas prévu d’arriver si tôt, on a profité de l’accalmie des températures (45°) pour visiter les spots les plus importants de la vallée. Un spectacle hallucinant. L’impression d’être sur la Lune. Des cratères, des falaises de roche quasi sans végétation (je sais, sur la lune, y en a pas du tout mais faut bien trouver une image…). La chaleur y est impressionnante mais incroyablement plus supportable que les 30° exceptionnels qu’on peut avoir en belgique car l’air est super sec. On se risque à ouvrir les fenêtres de la voiture et on a l’impression qu’on ouvre la porte du four (gaz ou électrique peu importe). Avant d’arriver, comme sur place, pas un trait de civilisation mis à part les poteaux acheminant l’électricité nécessaire pour la clim des quelques rares fous qui décident de dormir à Furnace Creek ( Furnace = Fournaise). Par contre les décors sont sublimes. pleins de couleurs, de contrastes, une lumière parfaite; bref, le plaisir ultime pour tout photographe, même amateur comme nous). on tourne pendant plus de deux heures, mitraillant tout ce que l’on voit (on a même essayé de photographier des coyotes qui passaient à 2m de la voiture mais ils se sont enfuis lorsque j’ai ouvert la portière…).
Après ce moment de pur bonheur pictural, nous nous sommes dirigés vers le Furnace Creek Ranch pour prendre possession du petit bungalow mis à notre disposition. Sympa, couleur locale et surtout climatisé!!! Après une bonne douche chaude (impossible d’avoir de l’eau froide par cette température), nous sommes allés nous restaurer dans le petit resto du coin, bondé. Cuisine simple mais efficace, grand verre d’eau glacée servi à table 10 secondes après que l’on se soit assis. Après une heure dans ce resto climatisé, la chaleur de la nuit nous étouffe (il doit bien encore faire 40° alors qu’il est presque 10 heure du soir). Impossible d’avoir un peu de fraicheur, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit.
Là-dessus, un bon dodo climatisé, une douche chaude , un café et hop, 10h du mat, nous voilà repartis vers plus de fraicheur en altitude : direction Mammoth Lake.
Quand on y était, il y avait un vent extrêmement chaud et j'ai en effet vraiment eu l'impression qu'on avait la tête dans un four... à chaleur tournante ! Ca m'a rendue d'ailleurs un peu ivre, ou un truc de ce genre, difficile à décrire, une drôle d'expérience ! Et le soir, wow, je n'avais jamais vu autant d'étoiles en même temps de ma vie, quel ciel, mais quel ciel !
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